ADN de la marque Boémi
Les pieds au bord de l’eau, le soleil dans l’âme, l’assiette pleine, l’accent du Sud, la marque se dessine à Montpellier (Hérault).
C’est l’histoire d’une créatrice au mille et une vies.
Sa spiritualité et son énergie vibrante lui permettent de créer des vêtements pour une communauté esprit libre. Ses inspirations sont multiples. Elle s’inspire de ses voyages, des éclats de silence, d’une oasis de couleurs et de lumière.
C’est elle sur la photo de droite ! Karine
Un brin d’histoire
Karine Vuoso, née à Narbonne dans l’Aude entre le massif de la Clape et le massif des Corbières, que l’on nomme la route des plages et du vin, de souche sicilienne et tunisienne. Jeune de 51 ans, je suis installée sur Montpellier depuis 12 ans.
Depuis mon plus jeune âge, je me suis intéressée à la création. Créer était mon leitmotiv.
Imaginer, rêver et donner vie aux projets. J’ai commencé par les jeux avec mes amis(es) du lotissement où on habitait. On s’inventait la création du monde des affaires et de la vie… magasins, banques, marchés, écoles…etc.
On fabriquait tout de nos propres mains et on jouait sur notre place à la marchande.
Nous organisions des spectacles chaque année, chants et danses au programme avec de vrais micros et matériels de musique que l’oncle d’une de la bande nous prêtait.
Le must, c’est quand nous avons eu une caravane.
Donné par le père de ma meilleure amie de l’impasse, partie trop tôt, 13 ans…Ça remue quand on a le même âge.
Garée à demeure sur le parking de l’entrée de notre placette pendant 3 ans environ, l’aventure continuait.
Nous y avions organisé des défilés de mode en utilisant des sacs poubelles. J’avais créé ma propre collection, un bonheur à l’état pur. Nous étions avant-gardistes.
Jeux de piste, jeux de rôle, jeux de société, chat perché, défilés de mode…La liste est longue.
Puis le temps a grandi et nous aussi. Nos chemins se séparent et nous aussi.
Entre cours de danse, vie de jeune femme entrepreneuse, je me lance dans la peinture en regardant un tableau dans une salle d’attente. En découlent quelques expos. La création m’entoure.
Je suis captivée par la haute couture depuis toujours. Ma mère était bien habillée et m’a transmis son goût pour l’habillement même avec peu de moyens.
Je n’ai aucune notion de couture, même si à mes 20 ans, une guérisseuse-médium annonce à ma sœur, que j’avais était réincarnée dans une ancienne vie antérieure en une grande dame de la mode reconnue, organisant de grands défilés et que j’étais la mère de ma sœur dans celle-ci.
Waouh !!! Ok super !
Dédié à ceux et celles qui croient en la réincarnation.
Anecdote oubliée, nous voilà en 2023, 39 ans ont passé et j’ai le souhait de créer ma marque de prêt-à-porter, mais je ne sais toujours pas coudre, limite pour le dessin et je n’ai pas les moyens financiers de faire appel à des professionnels.
Il me vient alors l’idée de faire imprimer des motifs que je dessine et qui proviennent parfois de mes tableaux sur des tee-shirts, sweats et casquettes.
Mais cela ne me suffit pas. Je fais l’acquisition d’une machine à coudre en me disant que ma belle-mère me montrerait comment la faire marcher et je me débrouillerais pour le reste avec quelques précieux conseils de mon amie Delphine.
Je commence à customiser, recycler quelques pièces.
L’aventure s’étoffe…L’aventure avance.
Bienvenue à Boémi.
